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Les Enrênements, quelles conséquences et alternatives ?

Photo du rédacteur: Aude SchmidtAude Schmidt



Et si l’on prenait le temps de faire comprendre le travail souhaitée au cheval au lieu de le contraindre ?

La longe , étape essentielle de la rééducation et du travail quotidien de beaucoup de chevaux, ce moment devrait être un moment privilégié avec son cheval mais il est souvent jugé inintéressant pour le cavalier de faire des ronds et désagréable pour le cheval car entortillé dans des enrênements en tout genre

Mais si l’on prend le temps d’observer son cheval ce moment peut devenir un échange bien plus enrichissant pour les deux.

Chez Thera Animalis, nous prenons ce temps à pied de faire comprendre au cheval quel mouvement et quelle attitude est bénéfique pour lui, ce qui va lui permettre de se servir de son corps dans sa globalité.

Ce travail est toujours précédé de soins adaptés aux besoins du cheval afin d’éliminer les douleurs et gênes lésionnelles qui pourraient entraver son fonctionnement Biomécanique.

Une fois ce confort trouvé, il sera facile de proposer la même chose monté peut importe la discipline et les codes mis en place pour l’obtenir.


Pourquoi je n’utilise jamais d’enrênements ?

Pour différentes raisons :

  •  mécaniquement l’enrenement doit « s’attacher» sur le thorax via un surfaix ou en passant avec une corde, ce qui créé une contrainte sur les vertèbres thoraciques qui sont directement reliées par les métamères à des organes tels que l’estomac, le foie ou les poumons selon la zone.

    Ce qui par exemple pour des chevaux ulcéreux est extrêmement douloureux.

    Mais cela a aussi des conséquences sur les chaînes musculaires pouvant se répercuter sur tout le corps.

  •  l’enrênement va placer le cheval dans une attitude décidée par le cavalier de façon arbitraire, souvent flatteuse pas toujours juste pour le cheval.

  •   le cheval doit tenir la même position pendant des cercles et des cercles même s’il n’y est pas prêt physiquement, et qui va à la longue dégrader son physique et son moral.


Quelle est la solution ?

Elle est simple mais loin d’être facile !!

Il faut revenir sur les fondamentaux, proposer un travail adapté à son cheval en l’observant et en adaptant les exercices, parce que même à pied et à la longe on peut varier et aborder de nombreuses notions en allant jusqu’à l’épaule en dedans, les sessions latérales ou les appuyers, et oui !

Pour cela il faut procéder par étape:

 Observer son cheval : dans son attitude naturelle, est ce qu’il engage ses postérieurs ? Comment est la protraction des antérieurs ? Comment se place son dos ?

Si son attitude est plus basse, plus haute ou que son bout du nez est plus avancé comment varient ces paramètres ?

Ces paramètres varient-ils en changeant de main ou d’allure ?

 Déterminer quels sont les paramètres Biomecaniques à améliorer

Ensuite si ce n’est pas déjà fait il faut mettre en place des codes de communication, la voix est un précieux allié qui sera complétée par un filet ou un licol selon les besoins et ressentis.

 Puis apprendre à dialoguer pour que le cheval comprenne et trouve du confort dans l’attitude proposée. Ce ne sera pas instantané, souvent bref au début, il faudra parfois plusieurs séances pour obtenir l’attitude qui lui permet de fonctionner au mieux.

 Dernière étape s’adapter et améliorer à chaque séance ce que l’on a déjà obtenu sans oublier l’essentiel : de profiter de ce moment privilégié d’échange avec votre compagnon

 
 
 

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