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Commençons par le début, avec la jument qui est la génèse de Thera Animalis...

En juillet 2016 ma sœur achète une chouette jument selle français de 9 ans pour faire du CSO avec une visite vétérinaire parfaite.

La jument subit début août 2017 une intoxication à la porcelle enracinée qui provoque un syndrome de Harper. Après seulement 4 mois de traitement la jument reprend le sport.

Puis en avril 2018, en concours la jument a un comportement inhabituel, elle qui était une habituée des remises des prix, refuse de sauter et à une qualité de saut dégradée.

Au retour du concours la jument est boiteuse.

Plusieurs séances d’ostéopathie plus tard par mes soins la jument est toujours boiteuse, commence alors une descente aux enfers… radios et échographies en tout genre sont réalisées sans résultat probant.

Notre vétérinaire passe rapidement la main à des vétérinaires spécialisés afin d’avoir des images plus précises grâce à des appareils spécifiques.

Verdict il est suspecté un œdème osseux au niveau de l’os naviculaire de l’antérieur gauche ainsi qu’un léger chevauchement de processus épineux au niveau du garrot.

Il est alors décidé de mettre la jument au repos 1an et de lui faire un gros traitement anti-inflammatoire.

Après cette année, la jument est remise au travail en mai 2019, la ferrure est modifiée en collaboration avec le vétérinaire et le maréchal mais après quelques semaines la boiterie refait surface, sauf que cette fois ci elle est alternative et n’est plus localisée .

S’enchaine alors durant 1 an les examens, traitements anti-inflammatoires en tout genre, les périodes de repos, les modifications de ferrures et les protocoles de rééducations. Tous ces traitements ont eu pour conséquences de dérégler la flore intestinale de la jument qui présente alors des diarrhées quasiment permanentes malgré pansements gastriques et prébiotiques.

Nous avons aussi essayé d’autres approche comme le reiki, shiatsu, communication animale… sans grand succès sur le long terme.

Au fil des mois la jument devient dangereuse car douloureuse en éjectant tous les cavaliers et attaquant à la longe.

A ce stade je n’ai plus les moyens en ostéopathie de l’aider, je ne parviens pas à rendre cohérent les dysfonctions que je trouve. Nous décidons donc d’appliquer le protocole proposés par les vétérinaires.

En juillet 2020, une mésothérapie est réalisée pour soulager le chevauchement des processus épineux. Mais après une amélioration d’environ 3 semaines, la jument est de nouveau irrégulière.

Après une nouvelle batterie de radios et d’échographies, il est diagnostiqué une desmite du ligament sésamoïdien de l’articulation inter phalangienne distale (région de l’os naviculaire) de l’antérieur gauche.

Les vétérinaires nous proposent alors une infiltration du pied et une perfusion de Tildren. Cela devrait permettre à la jument d’être soulagée et peut être même de reprendre le sport.

Mais rien ne se passe comme prévu, la jument a été très fatiguée à la suite de la perfusion de Tildren. Les premières semaines de rééducations se passent bien mais au bout d’un mois la situation se dégrade et la jument essaie de nouveau d’éjecter son cavalier puis se remet à boiter.

Malgré toute leur bonne volonté et leur investissement dans le cas de la jument pour trouver une solution, les vétérinaires n’ont alors plus rien à nous proposer et sont dans l’incompréhension des causes de cette boiterie… La jument n’a alors que 13ans et au vu de ses qualités nous sommes démoralisées.

Nous décidons au printemps 2021 de faire pouliner la jument afin de se laisser un temps de réflexion, elle nous offrira un magnifique fils d’Up to You en mai 2022.

Pour moi, il y a un goût d’inachevé, je décide donc d’aller chercher des réponses. Je prends alors la route pour compléter ma formation où je rencontre des personnes formidables qui répondent à mes questions et donnent du sens à mes ressentis, et me permettent d’enrichir mes connaissances.

De retour en Provence, j’expérimente ces nouvelles compétences sur mes chevaux, puis commence à accueillir des chevaux lors de séjours.

En parallèle les infrastructures de soins prennent forment avec la création de la salle de soins et du bassin.

C’est le début de l’aventure Thera Animalis.

En janvier 2023, une fois le poulain sevré, je commence mon protocole de soins fort de mes nouvelles compétences.

Comme pour chaque cheval qui passe entre mes mains, tout est sûr mesure pour s’adapter à ses besoins en réalisant alternativement séance d’ostéopathie, de bassin, massages, G5equitec, enveloppement aux algues et argiles , sessions sur les pads de proprioception, ….

Il s’est avéré que la jument présentait des désordres neurologiques certainement causé par son épisode de Harper Australien même si peu d’écrit existe à ce niveau cela semble cohérent avec mes observations et ressentis. Ces désordres ont entraîné une modification du schéma corporel créant des douleurs et des contractures musculaires douloureuses ce qui a eu pour effet une sollicitation excessive de certaines zones causant l’apparition des pathologies trouvées par les vétérinaires.

J’ai donc commencé le protocole de soins en visant à éliminer les symptômes visibles, c’est à dire les troubles digestifs récurrents depuis des mois et les dysfonctions du pied qui après la période de poulinage s’étaient bien atténuées.

Puis jour après jour j’ai retiré toutes les contractures musculaires essentiellement localisées en régions thoracique et lombaire grâce à des techniques ostéopathiques, des massages, l’utilisation du G5Equitec, et l’application des algues. Une fois cette étape passée j’ai pu normaliser toutes les dysfonctions ostéopathiques de façon pérenne, en basant ma pratique sur des techniques cranio-sacrée et faciales afin de considérer le corps dans sa globalité.

S’en est suivi un énorme travail avec des techniques ostéopathiques crâniennes afin d’agir sur l’aspect neurologique qui a conduit à mettre cette chaîne lésionnelle en place.

L’étape suivante était de faire prendre conscience à la jument de son nouveau schéma corporel en intégrant tous les changements avec l’utilisation de fasciathérapie, du bassin et des pads de proprioception. Tout en continuant les massages et les enveloppements pour assurer la souplesse du corps.

Après 6 semaines de soins nous reprenons les séances de longe afin de continuer à faire intégrer à la jument son nouveau corps, aucune boiterie n’apparait à cette étape. Puis nous reprenons le travail monté sur le plat (la jument n’avait plus été monté depuis novembre 2020), toujours pas de boiterie et plus de signes de défenses, alors nous continuons avec une reprise progressive à l’obstacle et en balade, et toujours pas de boiterie avec une jument adorable, ce qui confirme bien qu’elle était douloureuse.

Après 5 années, beaucoup de doutes, des diagnostics vétérinaires, de soins allopathiques et ostéopathiques, la solution était plus en amont que des soins traitant les conséquences et non pas la cause. Ce cheminement m’a prouvé qu’une prise en charge plus globale et surtout plus profonde était nécessaire avec des soins journaliers évolutifs aux dysfonctions, douleurs et comportements.

Ce parcours prouve également qu’il reste incontestable que la collaboration entre tous les corps de métiers est indispensable pour soigner nos chevaux. Chacun a pu apporter son expertise ce qui a permis de valider certaines théories ou d’en invalider d’autres.

C’est grâce à ces échanges, vétérinaire/ maréchal / ostéopathe depuis de nombreuses années qu’il m’est possible d’enrichir mes connaissances, de progresser et de les mettre en pratique au sein de Thera Animalis.

Continuons avec ce cas marquant pour moi car c'est l'un des premiers chevaux que j'ai accueilli.

Ce bel étalon de 6 ans s'est blessé à l'antérieur droit et présentait une grosse adhérence au niveau des cicatrices présentes sur le paturon.

Le cheval a fait un séjour en clinique vétérinaire pour les soins au moment de la blessure puis a poursuivi la convalescence chez ses propriétaires sous surveillance vétérinaire.  Apres une période de repos de plusieurs mois, lors de sa remise au travail, une irrégularité était présente. 
A son arrivé chez nous la blessure datait d'un an.

Mon approche s'est basée  dans un premier temps sur 2 axes en parallèle, faire diminuer rapidement l'adhérence de la cicatrice du paturon grâce à des massages et mobilisations, et retirer le schéma corporel du cheval en place pour compenser les douleurs engendrées par cette dernière avec des séances d'ostéopathies, de massage, des enveloppement et le G5 Equitec. 

La 2eme étape fut de lui réapprendre à fonctionner dans son nouveau corps, à la longe puis monté tout en conservant la fluidité retrouvée . 
Il aura passé chez nous 17 jours avec une disparition de l'irrégularité après 7 jours de soins.

Nouveau cas avec ce joli hongre de 5 ans qui a passé 10 jours avec nous

A la suite d’un coup de pied au pré il présentait différents signes d’inconfort avec une irrégularité au niveau de l’antérieur droit et une douleur au niveau des cervicales basses. Il ne voulait plus se porter en avant au point de refuser de galoper monté et à la longe, des signes d’inconfort au pansage avaient également fait leur apparition .

Nous avons commencé par faire un bilan avec imageries (radio et échographie) des zones concernées avec notre vétérinaire, ce qui a éliminé toute pathologie pouvant exclure sa prise en charge.

Grâce à un programme sûr mesure comprenant entre autre des séances d’ostéopathie, de massages manuels et avec l’appareil G5 Equitec, séance de bassin, enveloppement aux algues avec les produits Cavasso, séance avec les pads de proprioception…. nous avons ainsi eu une belle amélioration de sa locomotion et surtout la disparition de tout signe d’inconfort au pansage et monté.

Un nouveau programme de travail est mis en place et le matériel de sellerie a été adapté grâce à Sarah Deturck de CWD.

Une cure Natura Cheval a aussi été ajouté à la ration pour soutenir le système musculo-articulaire dans ces changements.

Demande un peu atypique lors de la rencontre avec les propriétaires de ce joli hongre de 4 ans.

Le cheval a été acheté à 2.5 ans directement chez l'éleveur mais depuis le cheval a du mal à être en état malgré des rations conséquentes et de qualité. Les propriétaires ont tout essayé et son désemparées.

Le cheval passera donc une semaine entre nos mains. Apres un bilan, il présente une adhérence de castration importante ce qui a pour conséquence un bassin et des lombaires en dysfonction entrainant un système digestif en restriction de motilité. 

Le 1er axe de travail à donc était  sur l'adhérence de castration avec des déroulements de fascias et une approche cranio-sacrée.

Puis de relancer le fonctionnement du système digestif et de normaliser les dysfonctions ostéopathique associées grâce à tes techniques ostéopathiques, des massages, des enveloppements aux algues et l'utilisation du G5Equitec.
 

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